Adaptation des pratiques viticoles au changement climatique, voilà ce qui se cache derrière l'acronyme Adviclim. Ce projet pluridisciplinaire a choisi de s'intéresser à la viticulture et de se pencher sur des régions d'Europe remarquables pour le vin qu'elles produisent.
L'enjeu ? Répondre aux nombreux défis que le changement climatique pose à la culture de la vigne et à l'agriculture en général. D'une part, ce domaine d'activité possède une certaine responsabilité dans le réchauffement climatique car les méthodes de travail et les techniques employées favorisent l'émission de gaz à effet de serre. En parallèle, les viticulteurs se trouvent directement touchés par les conséquences de ce dérèglement du temps. Adviclim a donc l'ambition de définir des modèles que les viticulteurs pourraient adapter à leur exploitation.
Une des spécificités de ce projet est qu'il ne s'intéresse pas à la viticulture en général, mais cherche à se positionner à l'échelle du vignoble. Il prend en considération les caractéristiques qui influencent le raisin et par la suite le vin : cépage, climat, nature du sol, relief, méthode de culture…
L'étude du climat et de ses variations se trouve modulée par les autres paramètres. Pour le moment, cinq régions proéminentes dans la culture de la vigne participent à ce projet :
Les chercheurs travaillent en partenariat avec les viticulteurs. Le projet doit pouvoir répondre à des préoccupations légitimes : comment connaître le niveau d'émissions des gaz à effet de serre et les limiter sans créer un autre problème pour l'environnement ? Comment s'adapter aux changements du climat tout en continuant de produire un vin de qualité ?